Epidémie : le virus de la Connerie Humaine a continué sa progression en 2015

L’épidémie de Connerie Humaine est loin d’être enrayée. Bien au contraire, elle a encore gagné du terrain en 2015 : c’est ce qu’a révélé en ce vendredi 1er janvier 2016 l’Observatoire National de la Connerie Humaine (ONCH) par l’intermédiaire de sa directrice, le Professeur Sylvie Rusdécon.

La souche EI, une forme très agressive et contagieuse du virus

Au cœur de la préoccupation des scientifiques se trouve bien sûr la souche EI, qui continue à se propager à partir de foyers connus en Syrie, en Irak et dans d’autres pays comme le Nigeria. « Nous sommes inquiets, a indiqué le professeur Rusdécon, car cette forme très agressive a contaminé de nombreuses personnes à travers le monde, sans qu’elles aient forcément transité par un des foyers mondiaux principaux. Les sujets touchés sont souvent très jeunes, et l’Europe n’est pas épargnée : un foyer important a été détecté en Belgique, et même plusieurs en France. Il est souvent très difficile d’identifier les signes avant-coureurs de la maladie, qui peut se déclarer de manière complètement imprévisible dans n’importe quelle région de l’Hexagone ».

Des formes virales multiples à symptômes variés

Selon le professeur Rusdécon, le virus de la Connerie Humaine se présenterait également sous d’autres formes multiples, souvent moins connues mais touchant des millions de personnes même en France. « Nous sommes alertés par les progrès de la souche 1Civili-T en France, a indiqué la directrice de l’ONCH. Les infections se manifestent par de nombreux symptômes antisociaux, dont la diversité suggère l’existence de variants multiples. Une forme plus anodine nommée antiCOP21 génère une perte de conscience de l’environnement, avec rejet sauvage de déchets ou utilisation exagérée de véhicules à moteur pour parcourir des trajets très courts. D’autres formes récurrentes et malheureusement devenues banales, exprimées chez des individus de plus en plus jeunes, se manifestent par des dégradations gratuites ou un rejet absolu de l’autorité et des règles de circulation, sans parler des agressions de types divers. Une forme larvaire du virus appelée souche FN a également connu un pic fin 2015, mais son expansion a été enrayée de manière transitoire. Nous pensons que le succès de la forme FN est partiellement lié à celui de la souche EI ». Il a de plus été suggéré que les deux souches ne peuvent pas coexister chez la même personne.

Des mécanismes de résistance éphémères ou peu efficaces

Les mécanismes de résistance aux différentes formes du virus restent actuellement inconnus. « L’expansion du virus EI a induit une réaction de défense générale dans la population française, a expliqué Rusdécon, sous la forme de l’expression d’un autre virus, celui-là bénéfique. Ce virus antagoniste, pompeusement appelé « République », est normalement très peu exprimé en période normale, mais se propage souvent à grande vitesse lors d’une flambée de Connerie Humaine. Il se manifeste par une propension des individus aux rassemblements dans les rues en chantant une chanson spécifique appelée Marseillaise, ou par une volonté générale de voter contre le Front National. Mais cette réaction de défense est toujours très éphémère, surtout en France. Il existe bien d’autres systèmes de résistance plus ponctuels appelés RAID, GIGN, Police ou Gendarmerie, mais qui sont trop dispersés et pas assez coordonnés pour être véritablement efficaces. Ils sont de plus trop souvent dans la réaction, et pas assez dans l’anticipation ».

Aucun vaccin contre la Connerie Humaine à l’horizon

De manière importante, l’origine virale de la Connerie humaine reste toujours à démontrer. Malgré toutes les méthodes modernes d’épidémiologie et d’analyses moléculaires à la disposition des chercheurs, aucun progrès notable n’a été effectué lors des dernières décennies. « Les formes de la Connerie Humaine sont multiples, rappelle Rusdécon, et toutes les formes de virus sont insidieuses et sournoises. De plus, les symptômes sont fortement influencés par l’environnement. Pour moi nous ne sommes pas prêts d’avoir un vaccin contre la Connerie Humaine. J’aimerais penser comme certains que la prévention par l’éducation permettra de réduire l’épidémie. Mais je ne suis pas très optimiste, pour moi ce virus est une partie intégrante du patrimoine génétique humain ».